Presse

09/11/2024 – « Virgile Bastien remporte le prix Gaston-Welter », Républicain Lorrain

25/10/2024 – « Treize prix attribués au Salon des arts », L’Alsace

Salon International des Arts de Zillisheim

19/10/2024 – « Dieuze : toutes les filières de La Providence symbolisées dans une fresque », Républicain Lorrain

31/08/2024 – « Vivre l’art et la culture sous le signe de l’été au Lerchenberg ce dimanche », L’Alsace

2024-09-01 - Vivre l'art et la culture au Lerchenberg, L'Alsace

22/06/2024 – « Virgile Bastien, dessinateur, transmet sa passion », DNA

11/06/2024 – « Virgile Bastien dessine l’imaginaire en détail », Le Républicain Lorrain

Virgile Bastien dessine l'imaginaire en détail

04/05/2024 – « Virgile Bastien a exposé ses œuvres au lycée Erckmann-Chatrian », DNA

28/04/2024 – « L’art pointilleux de Virgile Bastien au lycée Erckmann-Chatrian », Le Républicain Lorrain

2024-04-29 - RL Erckmann Chatrian

27/04/2024 – « Lycée La Providence : les élèves de 3e initiés à l’art », Le Républicain Lorrain

18/04/2024 – Publication Facebook, Lycée Professionnel La Providence de Dieuze

Publication Facebook Lycée La Providence

Mars 2024 – « Agenda Culture n°007 », Lycée Erckmann Chatrian de Phalsbourg

Agenda Culturel 2

14/10/2023 – « Succès renouvelé pour le 13e  Salon des Artistes », DNA

12/09/2023 – « L’entretien artistique avec Virgile Bastien », L’Est Républicain

Retranscription de « L’entretien artistique avec Virgile Bastien, invité d’honneur du 13ème salon des artistes de Cirey-sur-Vezouze » :

« Pouvez-vous nous éclairer sur votre parcours artistique ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé dessiner. Mais c’est longtemps resté un passe-temps et un besoin d’évasion. En 2017, mon entourage m’a incité à montrer mes dessins lors du festival du livre et de la jeunesse « Ramdam » à Wittenheim, et c’est là que j’ai découvert que mon moyen de libérer mon esprit pouvait aussi être considéré comme de l’art. Après un bac S en science de l’ingénieur, j’ai intégré une licence d’arts appliqués au Palais Universitaire de Strasbourg, mais cela m’a déplu car il y avait déjà une visée trop consumériste à mes yeux. C’est pourquoi j’ai terminé la 3ème année en arts plastiques, sans poursuivre vers le master car mes travaux ne correspondaient pas à ce que les professeurs attendaient de moi. Je ne rentrais tout simplement pas dans le cadre. Les bons retours du public lors du festival « Ramdam » et les nombreuses personnes rencontrées m’ont motivé à persévérer dans cette voie : je me suis déclaré artiste professionnel en 2019.

Comment définiriez-vous votre style artistique et quelles sont vos influences ?

J’ai toujours été fasciné par les univers fantastiques et les mondes imaginaires, goût que j’ai cultivé à travers les dessins animés, les jeux vidéo et les WarHammer. J’ai développé mon attrait pour l’image à travers de nombreuses B.D et magazines, dont l’excellente revue « White Dwarf » révélatrice de somptueuses illustrations d’héroïque fantasy. Passer des heures à peindre des petites figurines au pinceau à trois poils m’a appris la patience, le goût du détail et la minutie. Plus tard, lors du salon ST-ART de Strasbourg en 2013, j’ai découvert l’univers de l’estampe et le travail incroyable de Mohlitz, qui réunissait tout ce qui me plaisait dans la pratique artistique. Outre la culture populaire et fantastique d’où je puise des inspirations, j’aime immiscer dans mes œuvres une dimension spirituelle et symbolique afin d’apporter une profondeur à mon travail. À mon sens, une œuvre doit composer avec trois aspects afin d’être réussie l’aspect esthétique (la recherche du beau, de l’harmonieux et du mouvement), l’aspect intellectuel (la recherche philosophique, de composition et technique, qui contribuent au style d’un artiste) et l’aspect symbolique (la profondeur qui donne force et énergie à l’œuvre). J’essaie à travers ces trois piliers de véhiculer un message et de toucher le public.

Vous êtes un jeune artiste qui commence à se faire une place remarquée sur le territoire. Comment percevez-vous votre parcours et quel regard portez-vous sur votre pratique ?

Il y a encore tant à faire et à explorer ! Je pense avoir du potentiel, qui ne demande qu’à être exploité. Je ne suis qu’au début du chemin, il me reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Chaque artiste développe une relation unique avec son public. Quelle est la vôtre ?

Le rapport au public est très important à mes yeux. Natif de l’Alsace, je m’étais constitué un réseau dense qui m’apportait beaucoup. Je tiens à être toujours présent lors des expositions, parce que partager et dessiner avec les visiteurs fait partie de la manière dont je conçois mon travail. Bien que ce soit moins vrai aujourd’hui, la culture fantastique a pendant longtemps été apparentée à la seule sphère des adolescents et n’était pas trop représentée lors des salons. Je tiens à effacer cette barrière. Après tout, le fantastique a habité tous les hommes et toutes les cultures : prenez les œuvres de Jérôme Bosch ou de Dali, où monstres et créatures étranges côtoient des paysages imaginaires et des scènes du quotidien. Druides et chamans cherchaient eux aussi à décrypter les mondes de l’invisible et en décrivaient les formes. En somme, je ne me reconnais que dans un mouvement, intemporel et auquel tout artiste appartient : celui de la Vie et de la Création.

D’aucuns considèrent que l’art est dans une impasse, bloqué par le conformisme ambiant. Le public déserte musées et lieux d’expositions. Vous qui habitez une petite commune rurale en Lorraine éloignée des centres de culture, pensez-vous que l’art s’invibilise ?

Le milieu de l’art est confronté aux mêmes problématiques que tous les autres milieux : la corruption due à l’argent. Ce qui est populaire fonctionne mieux et jouit d’une plus grande visibilité. Il est possible de percer et de se faire connaître, mais ce n’est pas sans sacrifices. C’est le travail qui détermine le reste. Il est vrai qu’il y a moins d’attrait pour la pratique artistique et que cela se ressent plus en campagne, mais cette réalité ne doit pas être une excuse ! Bien que l’artiste puisse choisir de se mettre en retrait, Internet et les réseaux sociaux permettent de partager et de toucher un large public, et il est de sa responsabilité de se faire connaître. On ne pourra jamais forcer quiconque à se rendre dans un lieu d’art, alors nous devons aller à leur rencontre. Pour ma part, je réalise que les gens curieux sont toujours contents de voir de nouvelles choses. Qu’ils possèdent un bagage culturel ou non pour le décrypter, il faut croire en leur sensibilité. C’est pourquoi je souhaite que mon art soit accessible et que mes œuvres soient belles au-delà de ce qu’elles représentent. Je ne suis pas inquiet : la qualité de mon travail plaît au public et est reconnu par mes pairs plus expérimentés. De plus, tant que les villes organiseront des expositions artistiques, nous aurons toujours une place pour faire passer nos messages. Avis aux curieux.

Ce sera votre troisième participation au Salon des Artistes de Cirey-sur-Vezouze. Quelle est votre expérience en tant qu’artiste exposant ?

J’ai la joie d’être cette année l’invité d’honneur d’une des meilleures expositions auxquelles j’ai participé. En plus d’être très bien organisée et de se dérouler dans une ambiance chaleureuse, familiale, dans un lieu remarquable, elle est aussi entièrement gratuite, ce qui est assez rare pour être souligné ! En effet, un artiste est souvent confronté à la triple facture avant même d’avoir eu la chance de vendre une de ses œuvres à des heures innombrables de travail viennent s’ajouter des dépenses importantes pour le matériel, la logistique et les déplacements. Enfin, la majorité des salons et des expositions sont payantes, sans compter les taxes et les impôts qui ne nous épargnent pas. Ce salon est donc un trésor à chérir. J’ai hâte d’y retrouver les visiteurs !

La commune a fait le choix d’accueillir l’ensemble du vivier scolaire du territoire pour partager un moment privilégié avec les artistes. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaiterait se lancer ou persévérer dans l’art ?

Tout d’abord, n’oublie jamais pour qui tu le fais. Un piège fréquent consiste à s’obstiner dans une seule direction afin de ne pas se dévoyer. Or, un artiste pratique aussi pour les autres (pour que ces œuvres soient vues et reconnues). Il ne faut pas rougir d’être accessible. Ensuite, aiguise sans cesse ton regard et prend le temps d’observer ton travail. Ne crains pas l’échec et fais en sorte de mieux faire la prochaine fois afin de toujours dépasser l’œuvre faite précédemment. J’espère un jour arriver à la stagnation car cela voudra dire que j’ai réussi à aller jusqu’au bout de mon ambition primaire. Enfin, observe ceux qui sont meilleurs et plus expérimentés que toi, inspire-toi de leur travail et cherche toujours à te dépasser. Ne te contente pas de simplement reproduire ce qui marche, reste fidèle en ce que tu crois et porte tes valeurs les plus hautes dans tes œuvres. »

26/08/2023 – « Le 13e salon des artistes se profile à l’horizon », L’Est Républicain

23/08/2023 – « 13ème Salon de Artistes de Cirey-Sur-Vezouze », Mairie de Cirey-Sur-Vezouze

« 🎨 Cette année encore, une multitude d’artistes du territoire viendront exposer leur travail à la salle des fêtes pour célébrer la 13ème édition du salon des artistes de la commune. Peinture, sculpture, dessin, photographie… autant de disciplines qui graviteront autour de l’invité d’honneur : l’artiste peintre Virgile Bastien qui réside à Angomont et qui commence à se faire une place remarquée dans le paysage artistique du territoire de Vezouze en Piémont. »

24/03/2023 – « Franc succès autour de l’exposition intimiste des artistes », L’Est Républicain

28/02/2023 – « Les nommés du salon des artistes réunis dans une expo intimiste », L’Est Républicain

18/09/2022 – « Clap de fin pour le 12e Salon des artistes », L’Est Républicain

30/08/2022 – « Le 12e rendez-vous des artistes », L’Est Républicain

25/04/2022 – « Accueil de loisirs : une fresque murale pour embellir l’ancienne cour d’école », L’Est Républicain

11/08/2021 – « Dans l’univers labyrinthique de Virgile », L’Est Républicain

02/06/2021 – « Virgile Bastien expose son univers fantastique », L’Est Républicain

22/09/2020 – « Cocoon s’embellit avec Virgile Bastien », L’Est Républicain

Virgile Bastien - Cocoon, L'Est Républicain

10/04/2019 – « Le beau dans tous ses états – Exposition artistique de Ruelisheim », L’Alsace

09/04/2019 – « Une centaine d’exposants pour la 42e exposition artistique », L’Alsace

Virgile Bastien - Centaine d'Exposants, L'Est Républicain
Virgile Bastien, artiste mulhousien originaire de Ruelisheim, présente ici l’une des toiles qu’il va exposer. Photo L’Alsace, Laurent Schneider

09/03/2019 – « Cinéma Le Florival : la 5e salle attend son public », L’Alsace

Virgile Bastien - Cinéma Le Florival, L'Alsace
Virgile Bastien réalise une fresque à l’entrée des salles

17/01/2019 – « Article étiquette de bière Imperial 84 », L’Echo Vosges

21/04/2018 – « Virgile Bastien expose à la médiathèque », L’Alsace

12/04/2018 – « Virgile Bastien et son « figuratif fantastique », DNA

Virgile Bastien - DNA Wittenheim
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